La demeure en juillet,pendant l'après-midi.
A l'ombre des volets la chambre s'acclimate;
Le silence est heureux,calme,doux,attiédi,
Pareil au lait qui dort dans une fraîche jatte;
La pendule de bois fait un bruit lent,hardi
Semblable à quelque chat qui pousse avec sa patte
Les instants,dont l'un chante et l'autre est assourdi.
Le soleil vient dans l'ombre délicate,
Tout est tendre,paisible,encourage,charmant
On dirait que la joie auprès de nous habite;
Pourtant on ne sent aucun attachement....
Pourquoi n'est-ce jamais dans ces instants qu'on quitte
La vie,avec son grand espace de tourments?
Les
éblouissements 1907